1628     Retour au Genre

Titre V.F. : Manon des sources et Ugolin

Titre V.O. :

Genre : COMEDIE DRAMATIQUE

Nationalité : France

Année de réalisation : 1952

Date de sortie en France : 16/01/1953

Durée : 3h58

Réalisateur : PAGNOL Marcel

Principaux acteurs :

PAGNOL Jacqueline, PELLEGRIN Raymond
    
RELLYS Henri, VATTIER Robert

LUDE Christian, SARDOU Fernand

1628

Chroniques villageoises en Provence où s'affrontent les caractères et naissent les sentiments autour du problème de l'alimentation générale en eau...

Manon des sources
Une jeune gardienne de chèvres, indocile et fière, en butte à l’hostilité d’un village, prépare sa vengeance. Entre humour et drame, lumière méridionale et secrets bien enfouis, une des plus belles réussites du satiriste Pagnol.
En Provence, dans les années 1920. Le petit village des Bastides blanches est en ébullition. Dans la garrigue environnante, deux gendarmes viennent de passer les menottes à Manon, la jeune et sauvage chevrière qui vit seule avec sa mère à moitié folle dans une grotte, à l’écart de tous. Celle que les commères et les bigotes du coin accusent d’être une diablesse et une sorcière est incriminée pour avoir fendu le crâne d’un prétendant trop entreprenant. Un tribunal populaire s’établit aussitôt dans la mairie, où seul l’instituteur prend sa défense. Ces humiliations publiques vont contribuer à nourrir sa rage contre les habitants des Bastides et son désir de vengeance, né de la mort de son père et de la perte du domaine familial. De terribles secrets vont se dénouer...

Ugolin
Alors que l’eau a cessé de couler au village des Bastides, les langues se délient, poussant Ugolin à révéler son terrible secret... Marcel Pagnol nous conte la suite et la fin de l’histoire de Manon des sources. Où la satire fait place à un drame poignant... 
En détournant la source ancestrale du village des Bastides blanches, Manon se venge de la méchanceté des habitants à l’égard de son père. Alors que les conséquences dramatiques de la sécheresse suscitent l’émoi, chacun quémande de l’aide, auprès de l’ingénieur aussi bien que du bon Dieu. À la suite d’un sermon accusateur du curé, enjoignant au village de réfléchir sur ses fautes, les langues se délient et pointent la culpabilité d’Ugolin. Ce dernier, fou amoureux de Manon, cherche désespérément le pardon.