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Titre V.F. : La marche sanglante des Wagner

Titre V.O. :


Genre : DOCUMENTAIRE

Nationalité :

Année de réalisation : 2022

Date de sortie en France :24/01/2023

Durée : 1h05

Réalisateur :

Principaux acteurs :



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Après le Mali, le Burkina Faso vient de demander à l’armée française de quitter son territoire. Arrivée au pouvoir à la suite d’un coup d’Etat, le 30 septembre 2022, le deuxième en huit mois, la junte burkinabée dénonce l’accord qui permet aux forces spéciales françaises d’être présentes dans le pays pour lutter contre les groupes jihadistes. Ouagadougou dit notamment vouloir diversifier ses partenaires et envisagerait un rapprochement avec… Moscou. Paris a répondu attendre des clarifications de la part du président de transition, le capitaine Ibrahim Traoré. Le Burkina Faso héberge actuellement un contingent de près de 400 hommes de la force française "Sabre".
Ce scénario rappelle celui de Bamako, dans un contexte qui a vu depuis le putsch de septembre, les manifestations contre la présence militaire française se multiplier à Ouagadougou sur fond de désinformation qui émanerait d’organisations financées par Moscou, avec un objectif : faire de la Russie la puissance d'influence au Sahel à la place de la France. Des dessins animés de propagande russe circulent ainsi sur les réseaux sociaux. Dans l'un d'eux, on peut voir des soldats français représentés en zombies et en serpents, se présentant comme des "démons de Macron". De l'autre côté, les mercenaires du groupe russe Wagner, eux, sont dépeints comme des libérateurs.
Véritable cheval de Troie de l’influence de la Russie sur le continent africain, les hommes de Wagner, un groupe paramilitaire russe sans existence légale, ont été signalés au Burkina Faso mais leur présence n’est pas confirmée. Ils sont en revanche désormais bien implantés au Mali ainsi qu’en Centrafrique. Dans ce dernier pays, les mercenaires russes, proches de Vladimir Poutine, "intimident et harcèlent les civils", créant un climat de peur. À tel point que, selon l'ONU, les victimes des violences de ces paramilitaires sont terrifiées à l'idée de saisir la justice par crainte de représailles.