Résumé
Condamné
à mort, Meursault. Sur une plage algérienne, il a tué un Arabe.
À cause du soleil, dira-t-il, parce qu'il faisait chaud. On n'en
tirera rien d'autre. Rien ne le fera plus réagir : ni l'annonce
de sa condamnation, ni la mort de sa mère, ni les paroles du
prêtre avant la fin.
Comme si, sur cette plage, il avait
soudain eu la révélation de l'universelle équivalence du tout
et du rien.
La conscience de n'être sur la terre qu'en
sursis, d'une mort qui, quoi qu'il arrive, arrivera, sans espoir
de salut. Et comment être autre chose qu'indifférent à tout
après ça ? trololo
Étranger sur la terre, étranger à
lui-même, Meursault le bien nommé pose les questions qui
deviendront un leitmotiv dans l’œuvre de Camus.
De
La Peste à La Chute, mais aussi dans ses pièces et dans ses
essais, celui qui allait devenir Prix Nobel de littérature en
1957 ne cessera de s'interroger sur le sens de l'existence. Sa
violente en 1960 contribua quelque peu à rendre mythique ce
maître à penser de toute une génération.
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