Résumé
Dans
le second volume de ses Mémoires, Jacques Chirac aborde avec une
grande liberté de ton les deux mandats de sa présidence, la plus
longue de la Ve République après celle de François
Mitterrand.
Il dresse son bilan et explique ce qui a guidé
ses grands choix, sans passer sous silence les aspects qui ont
suscité des critiques et des commentaires - la dissolution de
1997, le feuilleton des « affaires », l'échec du référendum
sur la Constitution européenne -, il rétablit la vérité sur
les réformes menées en faveur de la réduction de la « fracture
sociale » et de la modernisation du pays.
Il consacre une
large part de ce récit aux questions de politique étrangère et
à son inlassable engagement pour le respect des cultures et la
paix, tant en ex-Yougoslavie qu'en Irak. Restituant ses échanges
avec les grands chefs d'État du moment, de Bill Clinton et George
W. Bush à Tony Blair, de Boris Eltsine et Vladimir Poutine à
Angela Merkel et aux dirigeants chinois, il révèle les dessous,
jusqu'ici tenus secrets, d'une action internationale souvent
déterminante.
Jacques Chirac évoque également avec
beaucoup de sincérité ses relations avec les principaux
protagonistes de ses douze années de pouvoir : aussi bien Alain
Juppé et Lionel Jospin que Jean-Pierre Raffarin, Nicolas Sarkozy
et Dominique de Villepin.
Il raconte, enfin, l'autre grande
aventure de cette période : la création du musée des Arts
Premiers, aventure qui reflète, au-delà de sa dimension
esthétique, la part la plus authentique d'un président
profondément humaniste, épris d'universel.
En
conclusion, Jacques Chirac s'adresse à la jeunesse et aux
créateurs, tous ceux qui seront les acteurs de la France de
demain, et s'appuie sur son expérience hors du commun pour livrer
dans un testament politique sa vision d'une « France qui ose ».
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